2021-2022 Center 7H – Annecy 4
11 mars 2022 – Echirolles 2 – Center 7H
Boys, boys, boys… (Sabrina, 1987)
Amorce au romanstisme du fin du XVIIIe (arrondissement et encore…)
A peine entré dans le club du Break sportif – je vois mon (presque) capitaine à la ville mais néanmoins auréolé du capitanat de Center 7, le dénommé Loïc, en compagnie de notre émérite praticienne mi-rebouteuse mi-raffermisseuse des chairs, tendre mais-pas-que-ou-pas-toujours, Boulie, tous deux en grande conversation. Ils se font face alors que le quidam assis à côté de Loïc s’efface pour ne pas perdre une miette des échanges dont le sujet n’est autre que les possibles poursuites judiciaires liées à des pratiques ou techniques médicales de raffermissement/renforcement du périnée à l’aide d’objets mécanisés et de surcroît électrisés. Le choix des voies naturelles offrant comme souvent, pour la gent féminine, 2 options géographiquement assez proches – comment savoir laquelle des 2 est la plus adaptée ? Quels sont les critères objectifs aboutissant de façon certaine à un choix cliniquement optimal ! La patiente a-t-elle son mot à dire ? Un amour excessif de la cuisine du sud-ouest est il un argument prégnant ? Pour les hommes, à défaut de 2 voies, 2 catégories. Ceux – en pleine déconstruction depuis plusieurs décennies, accepteront sans rechigner la pénétration de la sonde. Pour exemple, le quidam du début – notre placide quidam qui et cela m’étonne un peu est désormais totalement accolé à notre capitaine. Les autres, ceux qui aimeraient sans aucun doute bifler Sandrine Rousseau, regimberont…mais à force de coulures répétées nauséabondes le long des jambes, mettront un temps leur bite derrière l’oreille et apprendront que sans réelle gravité pour leur identité de mâle leur anus n’est pas une forteresse inébranlable. Mais la question piège est sur toutes les lèvres et c’est Loïc qui la fait jaillir : que faire dans le cas spécifique des enfants – personnes juridiquement qualifiées de mineures ? L’empirique réponse de Boulie tombe comme un couperet : toujours pratiquer en la présence d’un parent. Selon moi la question de Loïc en appelle une autre : combien d’enfants, aujourd’hui, en France, sont sujets à un relâchement du périnée ?
Place à la guerre (totale) ! (Poutine, 24 février 2022)
Pour ce qui est guerre, sauvagerie, anéantisssement – C7 a quelques longueurs d’avance sur Vladimir Vladimirovitch… Il faut noter que C7 ne s’est jamais enlisée sur le théâtre des opérations échirollois. Et même si, je le concède volontiers, Philippe (3/1) et Seb(3/0), nos 2 premiers joueurs du soir ont montré quelques faiblesses, quelques imprécisions, un peu d’impatience, et ont eu par moment recours à des munitions aussi moralement douteuses que celles à l’uranium appauvri, ils ont néanmoins montré la voie d’une possible guerre éclair. C’est avec cette voie royale à l’esprit et de la concevable et ô combien redoutée sanction économique du kikipaiesoncoup, que les 2 derniers valeureux guerriers terminent la bataille. Et si au cours du match de Serge (3/0), le soutien de l’effectif de l’équipe adverse est encore présent derrière la vitre pour haranguer le guerrier Stéphane, force est de constater qu’après quelques points rapides, Nico (3/0) assiste, une fois les couloirs humanitaires sécurisés, à la désertion pure et simple de B2S-2.
Je me dois de terminer ce chapitre sur une note un peu plus grave : notre guerre était propre, c’est un fait ; sans dommages collatéraux, c’est un fait – cependant il est une chose inadmissible, la guerre a un code – et le tribunal de Lahaye réfléchit actuellement à une nouvelle entrée dans le règlement du kikipaiesoncoup : tout faux accord vestimentaire pour association malaisante de couleurs (comme le noir/vert du maillot C7 et le bleu pétrole, canard ou même marine d’un short) sera pénalisé.
Affirmation d’un romantisme pop de la fin du XXe ou le – comme une ouverture possible – ‘Sabrina, moi aussi j’ai 2 enfants !!!’
Le repos du guerrier débute au comptoir. Philippe – le pour-perte-d’un-jeu-sanctionné du soir – se fait attendre. Philippe fait des gammes avec Seb. Alors que le premier tente de nous rejouer l’esquive, le second sent l’arrivée du printemps, la sève qui montera en lui en sera son sacre ! Il est infatigable, ses déplacements du fond du court vers l’avant, de l’avant vers l’arrière n’apaisent pas son âme désirante. Il lui faut Elle, une Elle pour une opération en règle de cristallisation. Et Elle, il l’a trouvera au bar, plus exactement derrière le bar. Elle – n’a pas encore de nom. Elle n’est que mystère, Seb est à l’ouest ! En vérité tout C7 est à l’ouest, c’est ça une équipe, on fait corps. 12 millions de chips plus tard et quelques regards innocents, il faut passer à table et s’éloigner d’Elle.
Plus de convives que de réservations apportera à Nico une assiette de charcuterie à la place d’une mousseuse terrine de poisson. Elle – au service – s’en excuse, Nico en profite pour rentrer dans la danse et est contre toute attente ravi de cette substitution. Seb, la bave aux lèvres arrache dans une ultime humiliation les bouteilles de vin aux rivaux du soir. Se sert et se ressert tout comme le débat qu’il oriente exclusivement sur le problème identitaire excluant cependant tous les développements qui n’ont pas trait à la recherche de l’identité d’Elle. Partant des prénoms des 2 parents, Ruben et Christine (Elle est leur fille – une information obtenue à partir d’une observation quasi-obsessionnelle de la carnation d’Elle et de déductions somme toute assez simplistes), nous tentons Chrisbenne – c’est une éventualité mais il faut le reconnaître la probabilité de cette éventualité est quasi nulle, la deuxième tentative paraît plus réaliste : Rustine. Et dans un accès incontrôlé de romantisme pop, ça #balance[tonporc] du « je vais t’la décoller la… ». Mais manifestement Seb n’aime pas les devinettes, interpelle Ruben à l’heure du poulet-écrevisses, avec les 3 questions suivantes :
– « Comment s’appelle ta fille? »
– « Quel âge a ta fille ? »
– « Est-ce que ta fille a des enfants ? »
Pour être tout à fait honnête je dois confesser que faute d’avoir entendu les questions – mais peut on blâmer les violentes effusions sonores propres à la grivoiserie ambiante – j’ai un peu joué à Jeopardy – sinon comment expliquer cette dernière question ? Qui, sur sa progéniture, interrogerait le père de la fille convoitée ? Et pourtant…
Ruben – tout heureux de la fraîche victoire de la France sur le pays de Galles dans le tournoi des 5 nations plus l’Italie, ne s’offusque pas le moindre du monde et réplique par un très direct « Oui ma fille est très jolie » et poursuit par « elle a 38 ans, 2 enfants et se prénomme Sabrina ». Seb est aux anges, une flèche envoyée par Cupidon le traverse. Béatement, il nous lâche innocemment « Moi aussi j’ai 38 ans (ou pas loin) et j’ai 2 enfants !!! ». Tinder-Match = 100%
La messe est dite, les cloches résonnent aux plus haut des cieux, les anges entonnent un ‘Boys (Summer in Love)’ et balancent dans nos cerveaux les images lascives d’une fille dans une piscine, à moitié-nue, ajustant avec difficultés le top de son maillot de bain, une fille anatomiquement insubmersible !
Jean le bon
Tout auréolé de sa médaille de bronze glanée aux championnats de France vétérans par équipe à Royan, c’est avec une certaine sérénité que notre Serge aborde sa rencontre dans le match des n°2 qui l’oppose à Mika de Gières. La feuille de match est prête, l’arbitre est prêt, Mika est prêt, les spectateurs sont prêts, on attend plus que Serge. Loïc et Flo sont venus encourager l’équipe. Et chose incroyable, même le Titi est là, quel plaisir de revoir sa bouille. On entend déjà les verres s’entrechoquer et de bonnes vieilles blagues salaces fuser derrière. Le match n’a pas commencé qu’ils en sont déjà à 2 Cinay partout. Toujours pas de Serge, inquiet, je monte dans les vestiaires au cas où, et je le vois sortir de la douche, serviette sur l’épaule, décontracté du gland, comme si il venait de terminer son match…curieux. Il se pointe sur le parquet du n°5 quelques minutes après, il claque ses premières parallèles à la chauffe et on sent de suite qu’il est dans le tempo. Pas grand chose à dire sur le match, Serge distille,met quelques pastilles, pose quelques pierres, et c’est sans trop de mal qu’il s’impose 3/0 (11/7, 11/7, 11/ devant un Mika un peu à court de cardio. Bon début.
Richard cœur de lion
Il n’était pas très chaud au départ pour que le capitaine l’aligne sur la feuille. Ce qu’on veut c’est de la sueur, des tripes et de la gniake, et ça il sait faire le Yo.
Yo se lance dans la bagarre pour ce match des n°4 contre Christophe, un vrai challenge, il ne faut vraiment pas lui mettre les balles au milieu. Le début est tendu, jusqu’à 7/7. Puis Yo ajuste, alterne jeu long et jeu court, lobbe à bon escient, garde Christophe derrière et pose au bon moment, il prend le jeu 11/7. Le plus dur c’est toujours de maintenir un niveau constant. C’est pourtant ce qu’il réussit à faire dans les 2 suivants, jamais inquiété, il s’impose royalement 11/9 et 11/4. Très bon début.
On en est à 4 Cinay partout derrière.
Frère Tuc
Au grand damme de ses camarades, pour une fois Greg a le bon maillot alors il se dit innocemment qu’il évite ainsi de raquer la tournée du kikipaisonkou. Attends garçon, la soirée n’est pas terminée…
C’est le match des n°1 contre Nico, dur sur le papier, mais pas impossible. Il s’accroche dans le premier, monte jusqu’à 10 égalité, mais perd le jeu 10/12. Puis dans les jeux suivants, Greg a un petit coup de mou à mi-jeu, laissant échapper 4/5 points de suite, après il faut cavaler pour rattraper le retard. Greg se bat, contre un Nico lucide qui peste contre le parquet trop glissant selon lui (??) mais laisse échapper les jeux 8/11 et 9/11. On commence à préparer la commande de bières. J’ai perdu le compte du nombre de Cinay derrière mais quand ça parle fort à 10 cm du visage, c’est que c’est déjà bien dans le rouge.
2/1 pour Center 7.
Roi Dagobert
Quand le haut part à gauche et que le bas part à droite c’est pas bon. Je ne suis pas très rassuré sur ma capacité physique à contrer un Arnaud qui, je le sais, va aller me faire devant. Par contre je n’ai pas de doute sur ma volonté de me battre. C’est ce que je fais dans le premier, mais sans précision et je reste trop prévisible. Je m’écroule à 9 et je prend 9/11 dans le premier. La clé est ailleurs et Flo me coache bien, il me dit de fixer d’abord derrière avant d’attaquer. J’applique les consignes et je m’avance de 50 ce qui me permet de bien voir les boasts et d’anticiper, j’arrive à trouver de la largeur et de la longueur, je prends les 2 jeux suivants 11/8 et 11/9. Sen suit un 4ème jeu dur mentalement, qui nous emmène jusqu’à 14 égalité, je sors 1 amortie longue revers pour prendre le jeu et le match.
3/1 pour Center 7, une belle victoire d’équipe.
Derrière, je n’ose même plus regarder, ça ne crie plus ça hurle, je suis sur qu’ils en sont à montrer leur cul et à mesurer leur attraits. Ça fait chaud au cœur une telle unité.
Tu vois Greg c’est pas finit la soirée et c’est bien toi l’heureux élu du soir
Prochain obstacle B2S2
Des bisous
Philou
CR Annecy 4 – Center 7
Une fois n’est pas coutume, une équipe devait partir pour le plus long déplacement de la saison, dans la Yaute, pays d’où sont originaires quelques pensionnaires de C7. Et quelle surprise, c’est dans cet esprit que les 4 gladiateurs choisis ont passé le plus clair de leur tendre enfance sur cette belle terre.
N’en déplaise à Flo l’invisible, qui se demande encore pourquoi certains se retrouveraient systématiquement à faire ce beau déplacement alors que lui, apparemment jamais !
Ce sont donc Philou le chamoniard, Serge, Nico et Loïc les annéciens qui eurent ce privilège. Organisés comme jamais, ce sont deux voitures et deux trajets différents qui devaient mener nos gladiateurs dans l’arène de RM Club. Philou et Nico, partants de Fontanil, équipés de 4 pneus neige tous neufs, ont décidé de braver la météo par la Chartreuse. Joli choix, routes enneigées, circulation dense, vitesse rapide, ils arrivent à 20h20 à Annecy, manquant de peu un joli choc frontal avec une fitnesseuse sur le parking ! Oui Nico, un sens interdit ça veut dire que tu ne peux pas y aller !
Serge et Loïc, quant à eux, ont préféré la sécurité de quatre pneus slicks sur l’autoroute. Après tout ils n’annonçaient de la neige que sur la moitié du parcours ! Et, une fois n’est pas coutume, la météo s’est plantée. Joli choix Verstappen, nous sommes arrivés à 19h50.
Philou arrivant à la bourre et devant jouer le premier (son adversaire est le « cuisinier » du club et doit prendre son service à 20h30), c’est pas très frais et tout tendu qu’il rentre sur le court, les fesses encore toutes serrées de ses 2 heures de route ou de leur dernière visite coloscopique. A peine le temps de s’asseoir, de sortir le WhatsApp qu’il mène déjà 8–1. Surpris, même lui cherche le score… Il n’a même pas eu le temps de voir l’organisation parfaite de nos hôtes, affichage des points sur un compteur et écran avec l’ensemble des rencontres de la soirée. Après un réveil tardif de son adversaire, Cédric Bortolussi, il prend ce jeu 11–8. Puis extinction des feux. « chui cuit chui cuit… chen peu plus« … Le temps de nous glisser à l’oreille ces quelques mots, juste quelques mots, le trouble d’une soirée, juste quelques mots qu’aussitôt il oublie (vous l’avez la référence ???), et déjà il perd les deux jeux suivants en 5 minutes chrono. Petit sursaut dans le 4ème, il s’accroche mais est définitivement cuit l’ancien… 11–8 / 3–11 / 4–11 / 8–11.
Espérons que ces 7 points en deux jeux ne nous fassent pas perdre la rencontre !!!
Nico prend la suite et avec lui l’ordre normal des matchs. C’est plein d’assurance et de confiance en ses pattes d’oie qu’il entre sur le court face à Cédric Lussat. Il joue aussi propre que son jeu peut le permettre, gère les échanges et prend rapidement l’avantage qu’il garde sereinement pour s’emparer du 1er jeu. Il se pose néanmoins quelques questions existentielles, dont celle de savoir si son adversaire « va devant ». Ne l’ayant pas trop emmené sur ce terrain, Serge et moi ne savons que répondre. Le regard et l’expertise de Philou lui amène sa réponse « Non, il est à la rue« … « Philou il voit tout« nous rétorque le barbu… « Mouais, sauf sur son match ! » lui assène une mauvaise langue ! Heureux d’avoir une tactique toute neuve proposée par « Maître 3–11 », il y retourne pour la mettre en application. C’est tendu mais ça passe, 10–12. Quand il est en confiance, le barbu il ne change rien… sauf un ou deux détails... Alors qu’il semble avoir l’ascendant, il pinaille, fait des mauvais choix et perd les 2 suivants sur le même score, 9–11 ! Le réveil dans le 5ème lui permet d’emporter la victoire 6–11 /10–12 / 11–9 / 11–9 / 3–11.
Espérons que ces deux jeux perdus bêtement ne nous fassent pas perdre la rencontre !!!
Le match des n° 1 oppose Arsène Noizet à notre Baliste. Serge est propre, efficace, sérieux, alors qu’Arsène est tout l’inverse. Il remporte facilement le premier mais son adversaire revient fort, ne fait plus de fautes et pousse notre président à la faute. Il en « chie grave sa race » dans les deux suivants mais prend le 4ème au forceps. On a confiance quand il rentre pour le 5ème, on y croit, il est beau, il est fort, ça va le faire, mais… il se blesse à 0–3 !!! Merdum et remerdum… Pour le match et pour le mollet.
Il n’est plus trop jeune le Sergio, ça peut mettre longtemps à soigner une blessure chez les vieux ! Bon finalement ça ne semble pas trop grave, on attend des nouvelles dans la semaine. Le résultat est sans appel 4–11 / 11–5 / 11–7 / 8–11 / 3–0ab… soit 11–0 sur le tableau des scores… Petit détail qui aura son importance.
Espérons que ce 11–0 ne nous fassent pas perdre la rencontre !!!
En 3, votre serviteur entre donc sur le court avec l’objectif de l’emporter 3–0 contre Christophe Vergnaud pour assurer le nul gagnant, pour mon premier match officiel en 2 ans ! Difficile de s’auto–critiquer quand on déploie un jeu aussi léché, aussi juste, aussi spectaculaire, plein d’audace et parfaitement exécuté… C’est dans une ambiance de folie toute acquise à mon adversaire que je prends facilement les deux premiers jeux. Le coaching est sans voix tant il n’y a rien à changer… Le bougre, porté par ses supporters se démène tant qu’il peut et avec beaucoup de chance reste accroché à mes basques jusqu’à 9–9. Il a même l’audace de sauver une première balle de match, puis
une deuxième avant de me prendre le jeu ! Merde… mon dos se rappelle à moi, je la sens pas l’histoire, ça pue la défaite en 5 !!! Un réveil de mon équipe (enfin), et on refait le 3ème… Sauf que la première balle de match est la bonne. 11–6 / 11–9 / 12–14 / 11–9
Espérons que ces 2 balles de match ne nous fassent pas perdre la rencontre !!!
Alors que les 2 capitaines constatent qu’il va falloir compter les points, l’ensemble du reste des équipes se barrent au sauna, n’en n’ayant finalement rien à carrer du résultat !!! 8 points ! Putain, 8 points.
Les deux jeux pourris du Philou nous ont fait perdre la rencontre
Les jeux perdus de Nico qui dominait nous ont fait perdre la rencontre
Le 11–0 de Sergio nous a fait perdre la rencontre.
Mes 2 balles de match sauvées nous ont fait perdre la rencontre.
Philou pour le kikipaisoncou pour le ridicule de son 2ème et 3ème jeu, c’est la règle n° 3.
Sergio pour le kikipasoncou pour le fanny, règle n° 2. Oui, on précise ici qu’il n’est pas mentionné qu’un blessé est exonèré de cette règle. La jurisprudence étant maintenant établie, il ne pourra plus y avoir de discussion !
Bière, Chili, Baliste, vin rouge et tartes à profusion, séparation en 2 voitures, le président restant chez son père pour une séance de sport à 5h30 le lendemain, les 3 autres pour un retour sur Grenoble à 2h30 ! Quelques regrets quand on constate que Brigitte n’est plus là, l’idée de lancer un petit jeu sympathique nommé Deathlist au sein de C7 fait son chemin, la neige n’est plus là, Philou non plus, la bave lui coule sur le col et ce n’est pas de sa bouche que ressort un léger fumet de Chili modifié…
« Oui j’en ai lâché une légère » !!! Quand on est poète !
Allez, les matchs aller sont finis, début des matchs retour le 4 février…En attendant bonnes fêtes de Noël et du nouvel an à toute l’équipe.
Kaptain Lolo
C’est avec pas mal de retard, et une mémoire très approximative, que j’entreprends ce compte–rendu de notre 3eme match par équipe 2021, du 26/11/2021.
C’est également mon premier CR dans cette équipe, je vais donc essayer de garder un vocabulaire qui soit compréhensible par tout le monde…
(Si j’ai bien compris le principe du CR, celui qui écrit a le droit de grave se la péter, c’est bien ça ?)
Nous voilâmes donc arrivés au Break Sportif bien en avance pour l’échauffement (19h58), et quel plaisir de voir que je suis le premier arrivé. Heureusement que la jeunesse est là pour relever le niveau !
Voici les Glandiateurs du jour :
1/ Seb le Grand
2/ L’incroyable Greg
3/ Claude le Renfort CarAvec9GarsOnNArrivePasAAligner4Trouducs
4/ Phil le Killer
Et nos adversaires (mal)chanceux :
1/ Guillaume
2/ Charly
3/ Eric
4/ Momo
Nous avons la chance d’avoir deux Pom–Pom Gigolo ce soir, Nico l’Essuie–Glace et Loïc le Rappasse venu uniquement parce qu’il savait que j’allais payer ma tournée à la fin ! #KikiPaieSonKou
#CéGregKomdab.
On commence donc par le traditionnel Match des #4, à l’heure règlementaire : 20h22mn19s tout pile !
Avec sa précision habituel, Phil le Killer maîtrise son sujet en début de match.
Contre un adversaire autrement plus physique que lui, Phil sait placer la balle au bon endroit au bon moment, et gagne les points qu’il faut. 1–0 pour Phil.
Ça c’est un bon début !!!!
Momo revient dans l’arène la raquette entre les dents. Tel un Solex, il prend de la vitesse dans les descentes et pédales dur dans les montés. Phil essaye de tenir bon mais doit s’incliner finalement, 1–1.
Le Coaching est clair : le but est de tous lui parler en même temps, comme ça il capte rien et nous, on a l’impression d’avoir fait le Taf…
J’essaie quand même de relever le niveau en lui indiquant la faiblesse de son adversaire sur le revers.
Mais l’entame du 3eme jeu est difficile, Phil a certainement laissé un peu trop de gaz dans le 2ème jeu.
Le manque de lucidité le fait déjouer, la précision est moins bonne et les balles n’arrivent plus au fond : 1–2.
« Allé Phil, on lâche pas ». Mais le Solex est lancé et on ne peut plus rien y faire.
1–3 , Phil le Killer s’en sort tout de même avec les honneurs.
On enchaine avec le Match des #1, un grand classique du circuit Seb le Grand VS Guillaume sans surnom.
Seb est mentalement rentré dans un Octogone rectangulaire, il ne laisse aucune chance à son adversaire dans ce premier jeu. C’est fluide, net et sans bavure.
Ça c’est un bon début !!!!
1–0 donc. Le 2eme jeu monte en intensité.
Visiblement son adversaire n’était pas encore dans son match jusqu’à maintenant, mais Seb répond présent.
Quand soudain un craquement se fait ouïr ! C’est le mental de Guillaume qui explose de frustration.
Et sa raquette n’y survivra pas, les sponsors sont furieux !
Pas de pitié pour le Seb, il conclut ce jeu et obtient le 2–0.
De retour, peut–être un peu trop confiant, Seb force son jeu et ne met plus une balle au fond, son adversaire a repris l’initiative et le doute l’habite : 2–1.
On craint le pire et c’est encore une fois que tout repose sur le Coaching ! Bref on est dans la merde !
Troisième jeu, les spectateurs ont les fesses qui font bravo en voyant les points défilés !
C’est très serré ! Il n’y a pas plus de 10 points d’écarts entre les deux ! (Ouai désolé je ne me souviens plus de ces détails donc je raconte n’importe quoi…).
Pfffffiou de soulagement, Seb s’en sort sur une fin de marche à 2000km/h. Bravo !
C’est au tour de L’incroyable Greg ! Attention le spectacle !
Je travaille le mollet depuis 19h59, il est maintenant 22h, je suis bouillant comme la braise.
Je sors gagnant de l’échauffement, et le Toss est pour moi, Youhou !
Ça c’est un bon début !!!!!
Les jambes sont légères, les attaques sont contrées, les parallèles sont collées, les croisées sont…bien faites.
Ma mémoire divague mais Putin ! Quel beau jeu !
Je m’incline finalement à 11–8. 0–1 donc.
Encore une fois, tout va se jouer sur le Coaching…Ils me disent de continuer comme ça.
Donc qu’est–ce que je fais, moi ? Je continue comme ça et je perds le 2eme jeu évidemment !
A leurs décharges, Charly a accéléré le jeu. Je l’ai bien ressenti sur le terrain.
Face à un adversaire plus fort, je n’ai pas réussi à m’organiser, une défaite sèche 0–3.
Ce n’est encore pas aujourd’hui que je montrerai toute l’étendue de mon talent.
Cela ne saurait tarder je vous le dis !
Dernier match de la soirée, il est approximativement 15h du matin, et c’est au tour de Claude le Renfort CarAvec9GarsOnNArrivePasAAligner4Trouducs.
Claude aura fort à faire, car Eric n’a jamais eu le crâne aussi luisant que ce soir et il compte brillait par son expérience.
Le premier jeu est malheureusement sans appel, Claude n’est pas réellement dedans. 0–1.
Heureusement je reprends du service dans le Coaching car mes coéquipiers sont déjà tous à la buvette (non ce n’est pas vrai je plaisante, juste Loic…).
Et voilà ! Lorsque les conseils sont bons, le résultat est là !
Claude frôle le 0–11 et mon espoir de bénéficier du KikiPaieSonKou s’envole avec un bois–nike des familles. Zut ! Ca va être pour ma pomme encore…
Claude décide de m’en remettre une couche, Eric tente des trucs de l’au–delà et Claude en profite ingénieusement. 1–2 et un petit espoir de faire un Nul pointe le bout de son nez.
4eme jeu, Claude en aura vu du pays ! Il s’est bien battu et a avalé les kilomètres sans compter ! Mais ce ne sera pas suffisant pour prétendre à la victoire.
Claude s’incline 1–3 avec le mérite.
Nous rentrerons Brocouilles comme on dit là–bas.
Je m’avoue tributaire du KikiPaieSonKou.
Des bières et un bon Steak Frites nous attendent pour
finir la soirée avec nos très sympathiques adversaires
du jour.
Et Merci à Phil pour le Taxi
3ème journée de la R2 contre Echirolles 2.
Comme à son habitude, notre capitaine s’attèle à la composition de l’équipe. Et chanceux comme il est, son travail est de plus en plus facile. Entre les blessés, les anti-vacs et les alcooliques, il ne reste plus que 4 joueurs prêt à en découdre, Flo, Yo, Philippe et Seb. Loïc n’a donc plus qu’à mettre les joueurs dans l’ordre et nous souhaiter bonne chance. Nos supporters préférés (Phil, Boulie et Jeff) sont déjà accoudés au bar depuis l’heure du goûter et la rencontre peut débuter.
Pour des raisons mystérieuses, Flo et Anthony débute la rencontre. Pour des raisons moins mystérieuses, personne ne veut les arbitrer, mais Philippe finit par se dévouer.
Le match tourne rapidement à l’avantage de Flo qui s’amuse dans le dernier jeu à faire durer le suspense avec quelques lobes bien placés pour montrer sa supériorité. Le score est sans appel : 11/5 11/5 11/9
Au tour de Seb de rentrer dans l’arène contre Baptiste. Leur dernière rencontre avait permis à Seb de payer haut la main son coup en ne mettant pas plus de 11 points dans les 3 jeux. Revanchard, Seb rentre dans le match avec intensité et profite des quelques fautes inhabituelles de son adversaire pour gagner 3 jeux à 1. 11/5 11/8 7/11 11/1
Yo part à l’assaut de Stéphane mais a semblerait-il mal visé. Bien que Yo montait en puissance sur chaque jeu en mettant toujours plus de points que dans le jeu précédent, l’effort n’aura pas suffi. Score final : 11/5 11/7 11/8
A tour de monsieur propre d’attaquer son match contre Laurent et d’aller chercher la victoire finale. Il rentre sur le court avec une toute nouvelle raquette (car il a judicieusement cassé la sienne à l’échauffement). Nous sommes inquiets. Il faut dire que Monsieur Propre à jouer pendant 10 ans avec une raquette en acier de 15 kg, le voir avec une toute nouvelle raquette peut rendre sceptique. Malgré cela, les coups de monsieur Propre sont là, malheureusement son adversaire aussi. Avec ses 3 poumons, des jambes élastiques, Laurent finit par faire douter notre champion. Le score est assez net malgré quelques espoirs. 12/10 11/7 11/8.
A peine les matchs finis, nous faisons le décompte des scores (au point de surprendre l’équipe d’Echirolles) mais ce n’est pas pour vérifier si le nul est gagnant ou perdant mais pour savoir kikipayesoncoup. Ce sera Yo, merci pour les ciney.
L’ambiance est bonne, les douches sont froides, le repas est bon, les 2 équipes sont amochées et c’est alors que Chang sort une phrase de nulle part qui sera retenue à jamais. « Seb, si un jour tu es 2d, alors je mets mes couilles sur la table » C’est alors que JP propose de faire la même chose. C’est sur ces paroles, que nous rentrons tous une nouvelle fois heureux de faire partie de Center 7
PUTAIN QUE C’EST BON !!!
Rendez-vous compte, notre dernier compte-rendu (ouhlala ça commence fort !) d’équipe date du 21 février 2020, match de R2 remporté par nul gagnant contre B2S…20 mois quasiment jour pour jour, presque 2 ans…
Ce n’est pas évident de reprendre la plume, l’inspiration en a pris un coup, je vais essayer de faire sobre.
Hier soir s’ouvrait donc la nouvelle saison 2021/2022 d’interclubs R2 de la ligue AURA. J’en profite d’ailleurs pour remercier chaleureusement, au nom de tous mes camarades, Alice et Serge qui œuvrent depuis tant d’années pour la ligue, JP et Eric qui nous accueillent et nous supportent au sens propre comme au figuré. Des gens qui vivent squash, qui respirent squash.
On remercie le bureau de l’ACS et particulièrement son président Serge qui rassemblent et font vivre l’association malgré les embuches.
On souhaite une excellente saison à toutes les équipes de Center, et on souhaite bonne chance à toutes celles que l’on va croiser sur les parquets, on va s’éclater c’est sûr !… hein ?! ah oui pardon, on va vous éclater c’est sûr !!
Ça fait du bien de rentrer dans un club et de revoir ces grandes tablées du vendredi soir. Trois rencontres avaient lieu hier soir.
Pour C7, réception de nos amis Crollois.
C7 qui, soit-dit en passant a bien failli devenir C3. Heureusement le cap veille au grain et c’est bien sous la bannière C7 que nous écumeront les clubs cette année.
Entre les blessés et les pestiférés, pas évident d’aligner une équipe quand même. Loïc décidait de lancer Seb en 1, Serge en 2, Philou en 3 et Nico en 4.
Je démarre en 3 contre Steph mon pote gaucher. Pas beaucoup d’illusions, je n’ai jamais réussi à me mettre au T, toujours hésitant et peu inspiré. Steph lui a parfaitement bien joué, il m’a littéralement marcher dessus, je prend un jeu mais je ne sais pas comment, Philou perd la rencontre 1/3.
Nico en 2 contre Mathieu. Si ça se trouve, la dernière fois qu’il a joué le Nico c’était à Lapalud, entre 2 pizzas. Mais pourtant il rentre bien dans la rencontre, posé, calme, lucide. Belle partie. Un trou d’air pour Nico dans le 4ième ou il prend un sévère 11/1. Nico est devant tout le long dans le 5ième, jusqu’à mener 9/5 pour finalement lâcher 6 points de suite et perdre 11/9. Nico perd la rencontre 2/3.
Seb contre Seb pour les 1, un classique. Notre Sebounet, sortant pourtant d’une contre perf aux 2ièmes séries AURA, n’a jamais été réellement inquiété. Il se replaçait bien, regardait bien la balle, jouait serein. Un petit coup de chaud dans le 3ième jeu qu’il emporte 12/10. Seb gagne la rencontre 3/0. Important pour l’issue finale.
Serge en 2, entrait dans le grand bain. Qui aurait dit il y a quelques années, que ce mec jouerait pour nous un jour alors qu’on s’est étrillé tant de fois par le passé ? Bienvenue mon gars, tu verras chez nous la soupe est chaude et la bière est fraîche.
Serge jouait Ludo pour ce match décisif, un autre gaucher avec une grande envergure. Un peu brouillon, mais malgré tout réaliste, Serge s’en sortait par une victoire 3/1, donnant donc les 2 points du nul gagnant à l’équipe. On cherche un surnom à donner au Sergio, un surnom qui lui irait bien, qui collerait bien au personnage. J’ai entendu plusieurs propositions, loufoques ou pas, entre autre un « la pucelle à C7 » qui a retenu mon attention…à voir et méditer.
Merci à nos supporters du soir (Boulie, Sandrine, Yo, Greg, Loïc…).
C’est sur fond de chili con carne et de cinay que nous terminions la soirée, augurant chez certains, soyons en sûrs, un lendemain aérofagique.
Vive C7, vive la R2, vive le squash !!
Philou