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Saison 2018/2019 des équipes de l’ACS Squash Center en championnat National et Régional ainsi que des équipes évoluant dans le championnat Corpo

Corpo 2018-2019 : Soirée 5

Championnat Corpo – saison 2018-2019 – Soirée 5 – lundi 4 février

Résultats des rencontres

Classement provisoire

Rendez-vous le 18 mars prochain pour la dernière soirée de la phase 1 du championnat.

Pour plus d’infos sur le championnat, suivez notre page Corpo


Jean-Louis et Emmanuel

Corpo 2018-2019 : Soirée 4

Championnat Corpo – saison 2018-2019 – Soirée 4 – lundi 7 janvier

Résultats des rencontres

Classement provisoire

Prochaine soirée le le lundi 04/02/2019
Bon début d’année à tous.

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2018-2019 : Gières 1H – Center 7H

J5- Un vendredi soir de l’automne 2018- Déplacement « chez » Gières1
 
Les plus grandes légendes comme les gentillets contes pour enfants se nourrissent de fantaisies et d’incertitudes… 
 
Il était une fois dans un monde de parallèles, un tendre poussin au rêve le plus fou: petit oisillon voulait devenir albatros. Mais mère Nature avait été dure avec lui, en plus de lui avoir légué une silhouette malingre, elle l’avait en effet assujetti à une vilaine tache, la gestion de ses frères de Center3. Le soir étendu dans son nid douillet mais épuisé par les affres bimensuelles de ces losers, il aimait s’évader dans des pensées heureuses et enfin victorieuses. Il s’imaginait en héros de plumes protégeant de ses ailes des âmes humaines en peine, lâchement foudroyées par le destin. Il se voyait le buste altier affrontant les pires prédateurs dont l’abominable calendrier de R2, seul mais conquérant, défendant les vraies valeurs de la vie: le plaisir des gouttes de sueur qui dégoulinent lentement sur le corps excitant l’épiderme, la sensation de fraîcheur de la chopine se répandant sur les collines de ses lèvres asséchées par l’effort, et le bonheur intime de piauler durant les douches masculines collectives. Une nuit de vent favorable et honnêtement contre toute attente réaliste, le Dieu Bernard Diomède vint lui susurrer à l’oreille interne qu’il avait été désigné Messie de la 7, si! Le bec bé, des heures durant, il cherchait une logique à cette énigme. Mais la réfection n’étant pas son fort (ce n’est pas moi qui le dit… je l’écris), il se perdit dans un dédale d’hypothèses obscures, se voyant tantôt proposer des programmes grivois à Arte pour regonfler leur audimat et autre chose, ou encore s’imaginant devenir pape pour donner enfin un conseil pertinent au cardinal Barbarin. C’est alors qu’il s’esseulait dans ses errements cognitifs que la magie opéra et scella son sort: son GSM vibra et chanta une poésie mélodieuse: « salut Dugland, c’est Thechief, çà te dirait de connaitre pour une fois l’extase, la vraie, celle avec avec des hommes, des magiciens, des esthètes de « je te la mets où je veux quand je veux »… qui sont que 3 pour la prochaine rencontre euh, s’te plait! Dis oui, dis oui, dis oui!!! Mais relax quand même, on joue que dans 10 minutes ».  Le neurone de l’oisillon, ahuri par la question de maître Balbo ricocha contre les parois internes du cervelet et notre nouvel héros lâcha instinctivement un « ouais trop cool! » d’adolescent retardé se prenant la vie en main devant les Replay de Chica Vampiro. Ce soir, il évoluerait avec ses inspirateurs, ses modèles, ses idoles qu’il adulait depuis son oeuf: Thechief Balbo, Theancientchief Chang et Thehandkerchief Guérinot. Alors, tout le monde peut comprendre l’angoisse montée en lui et la volonté de poser une galette sur le parking du club expliquant ainsi son retard et la présence impromptue de ce grumeau de pomme de terre nouvelle sur la joue droite. Tout le monde peut comprendre cette excitation survoltée avant son match faisant pâlir de jalousie tous les cabris albinos atteints de Parkinson. Tout le monde peut comprendre cette fierté de travestir son survêtement en substituant sur celui-ci et à l’aide d’un ruban adhésif noir, le pathétique 3 par un 7 homérique. Il sentait la gloire parcourir son corps fin mais désormais musculeux, de sa choupinette queue aux carnassières mandibules d’autant que la réussite de Center 7 se drapait quant à elle de la couleur de la défaite (qui est la même que celle de la victoire!?), jaune orangé couleur bière:
  •  Thechief battait sans panache Laurent Braud 3/2
  • Theancientchief convalescent subissait la logique et le plysique de Nicolas Gaude 0/3
  • et Thehandkerchief pouvait sortir ses petits mouchoirs et la thune de la tournée après l’humiliation de Mandrin Mouchet 0/3

Galvanisé par la découverte de la virilité et par le défi fou de cette situation désespérée, le poussin pouvait entrer sur le court et devenir albatros explosant notamment Christophe Spinello 3/0. Et s’il offrait ainsi le point du match nul perdant à ses nouveaux amis , il se couronnait lui du titre le plus honorifique chez les palmipèdes, celui de »vaisseau de guerre ». Les femelles présentes dans le public se jetèrent hystériquement sur le corps offert du génie pour débuter énergiquement chaire contre chaire leur parade nuptia…
 
« Ouhouh Matthias, mon canard, réveille-toi! Tu dors là, en plus tu ronfles! Alors bouge, retourne dans ton équipe de Center3 et allez vous entrainer, parce que le prochain match, c’est THE derby la 3 contre la 7 et on va bien vous « casser vos petites pattes arrières … »
 
Nico  

2018-2019 : Ikebana 1H – Center 7H

C’est où qu’on mange !!!?

Depuis tout temps, le déplacement chez nos adversaires du jour (Ikebana) n’a jamais motivé grand monde chez les membres de Center 7.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cet état de fait :
– L’ambiance du club, qui on peut le dire n’est pas à se casser le cul parterre.
– La qualité des courts avec ses murs bleu piscine, son odeur de javel et sa moiteur incitant plus à se laisser aller sous les gestes experts d’une masseuse THAI que de se violenter pour aller chercher un double-mur assassin.
– La restauration et les boissons inexistantes au sein de l’établissement et dieu sait que pour une équipe vieillissante comme C7, c’est une caractéristique essentielle.
C’est donc assez naturellement et en partant du postulat « le squash c’est bien mais l’important c’est l’after » que nos 4 sélectionnés du soir déclinèrent, sans trop réfléchir, l’invitation de manger un repas organisé par nos hôtes.
Sur ce, nos 4 compères se retrouvèrent sur l’A48 à 19h40 sous une pluie battante dans une Peugeot 308 bleu police qui au vu de la carrosserie a dû servir de barricade sur les différents barrages de Gilets Jaune. On profita du temps de route pour chercher un restaurant à proximité de villefontaine capable de nous recevoir vers 23h. Après de multiples tentatives infructueuses, force est de constater que l’affaire était mal engagée. Qu’importe, on a tous les 4 de la réserve et avec un peu de chance on jouera sur 2 terrains en mode rapide. Que nenni, 3 rencontres se déroulaient ce soir donc autant dire que l’espoir de finir tôt s’envolait.
Le temps de saluer l’assemblée, de remplir la feuille de match et de taper la balle 5 mn, on lançait le premier round celui des n°4 soit Jeff vs Samir. Après une entame endormie et la perte du 1er acte, notre gaucher trouve la longueur et casse les pattes de Samir avec ses doubles murs. Il prend largement le dessus et remporte assez facilement son duel 3 jeux à 1. Pour l’anecdote ce match fut arbitré par moi-même suppléé par Sylvain Romba ce qui permit d’apaiser des tensions prêtes à dégénérer du côté de Samir.
Autour de Flo de rentrer dans l’aquarium vs le jeune Francois Barnouin. Fort de sa belle prestation au tournoi d’Echirolles et d’un adversaire connu pour être fragile dans la tête, chacun de nous s’attendait à une simple formalité pour notre grand gaillard. Mal nous en a pris, le jeune Ikebanaien a gagné en confiance et de la solidité avec. Rapide et précis, il prit l’ascendant sur Flo sans jamais lui lâcher les couilles. Résultat, Flo perd cette confrontation 3/1.
Le 3ème match oppose Mr Propre à Dorian Monin. Un nouveau sur le circuit de R2, qui a déjà un fait d’arme reconnu à son palmarès : victoire sur Serge notre président la journée précédente. De son côté, Phil n’était pas dans les meilleurs dispositions (peu de temps de jeu et une charge accrue au taf). Le 1er jeu confirmait nos craintes avec un 6-11 sans appel. Un coaching performant et contradictoire de flo et yo mais surtout la capacité de Phil à se remobiliser en jouant juste lui permit de remonter au score et de l’emporter sans accrocs 3 jeux à 1.
Restait à votre narrateur de finir le boulot en remportant son match pour assurer la victoire (simple quoi !!!). Petit soucis (par la taille) en perspective, c’est Mr Romba qui se profilait comme adversaire, et un Romba chez lui… après un début de jeu prometteur 7-3, une addition d’événements telle qu’une panne de lumière, une balle crevée et il faut le dire un niveau de jeu trop gentil changèrent la donne et c’est donc logiquement que Sylvain Romba mena 2 jeux à rien. L’affaire semblait mal embarquée et (au vu des 2 premiers jeux) le match nul perdant nous pendait au bout du nez. Seulement voilà!!! (les meilleurs connaissent tous ça) une déconcentration, un relâchement coupable de Sylvain et il faut le souligner une défense opportuniste me permit de lui voler le 3ème jeu. Ce jeu pris ne fut pas suivi d’autres mais il sonnait comme une victoire car il nous offrait le nul gagnant sur l’ensemble de la rencontre.
Le temps de prendre la douche, de boire une canette de bière congelée, il était déjà 23h30 passé. Autant dire que trouver un endroit pour manger un bout à cette heure ci était mission impossible, alors quand Sylvain nous proposa de venir au fameux restaurant Turc « le bosphore », c’est (cette foi-ci) sans minauder que nous acceptâmes. L’assiette Kébab bien copieuse accompagnée de 2 autres bières voire une chartreuse étaient vite ingurgitées, les conversations et les débats s’enchaînaient ainsi que les minutes. On reprenait la route à 1h30 avec le sentiment d’avoir passé en fin de compte une bonne soirée.

Votre dévoué YO