Entre la partie du verre de l’iceberg à moitié vide et celle émergée dans le plein doute, il fut difficile de clarifier les objectifs de C7 pour se rendre chez le leader de la poule ce vendredi 5 avril 2024. Gagner ? Bof, trop commun y compris pour Sergio qui commence à trop la ramener et à se prendre pour « the chosen » ! Courir ? Mouais, mais ça fait suer et au repas, il reste toujours des odeurs de pieds tenaces sous la table (C’était qui ? Greggy ? ) ! S’aérer la tête ? Ah bah voilà, ça sert à cela le match du vendredi soir ! Et des fois plus que d’autres, ça fait du bien. Restait à trouver un quatrième en ces temps de pénurie … Et c’est Freddy qui est sorti cette nuit ! (Et pan « in your face » Sergio ! Si, c’est un alexandrin, j’ai fait la diérèse à « nu-it » !).
Certainement tout émoustillé de côtoyer et de jouer enfin avec les Légendes de R2, notre backup du soir arrive le premier au club du Break. C7, ça impressionne, c’est sûr ! De quoi voir double ! Pour préparer ses six sens, tempérer son stress naissant et espérer hisser son niveau, il s’entraine minutieusement avec David et rigueur à notre arrivée. Son envie de bien faire est louable mais le niveau de son angoisse est tel qu’il omet de marquer sa révérence d’assez de respect à notre égard quand nous arrivons : il nous laisse porter nos sacs jusqu’aux vestiaires. Qu’elle est sensible cette jeunesse ! Nous interrompons son trouble et l’invitons à nous suivre devant le « center court ». D’un coup, ses yeux s’humidifient d’admiration et de confusion : il va pouvoir le fouler ! Pour lui permettre de reprendre ses esprits et peut-être aussi parce que le 4 adverse n’est pas encore arrivé, nous l’invitons à se mettre sur le côté, à patienter, et à bien prendre exemple sur ces modèles empâtés.
Après quelques minutes d’hésitations, les 3 débutent donc. Bon, en même temps, ce sont les seuls qui étaient tous les deux présents. J’affronte pour la première fois Max. Sans gnaque, je cours après le score en permanence et joue mal les points importants notamment dans le cinquième. Défaite logique 2/3. « Mais tu vois Freddy, chez C7, quand tu perds, le plus important c’est pas de te dire que t’as participé et gnagnagna, c’est de bien avoir subtilisé un ou 2 jeux histoire de préserver l’essentiel : tes bourses ! « .
Toujours faute d’Hugo, les 1 enchainent. Sergio qu’a passé une journée de merde à cause de Vanessa Costa, la responsable RH anonyme de Moulis Group/vs/Benjamin le goujon bigorexe du bocal. Notre félin s’accroche dans un match serré mais lâche à chaque de fin de jeu. Défaite sèche 0/3. « Tu vois Freddy, dans C7, ce qui compte encore plus, c’est de toujours avoir un looser aux statistiques déplorables dans l’équipe, comme ça, t’es quasi sûr de préserver l’essentiel : tes bourses ! « .
M. Bajic étant arrivé, Freddy peut enfin s’engager dans la rencontre des 4. La greffe est un succès … pour Sergio : 4 tôles d’entrée ! Mais le jouvenceau se reprend et en calmant son palpitant rééquilibre les débats. Logiquement, il chope même le troisième jeu avant de céder. Défaite rassurante 1/3. « Tu vois Freddy, C7 est fière de toi, t’étais là, habillé en short, parfois cohérent dans ton jeu, et t’as prouvé, alors que certains en doute, qu’on était capable de donner des conseils sportifs avisés ; et du coup, t’as préservé l’essentiel : tes bourses ! « .
A 22H20, Greg retrouve Laurent Beck pour le match des 2. Pour eux, il est tôt certes mais quand faut y aller … Greg est présent, même après une dure semaine de labeur au Moulin Rou… oups à Paris. Galvanisé par le décalage horaire, il joue l’excellence et mène 11/3 avant de s’étioler progressivement. Défaite sensée 1/3. « Tu vois Freddy, au sein de C7, c’est important de faire comme les autres, d’avoir un esprit de groupe, de faire corps dans avec autrui, et donc de penser à préserver l’essentiel : tes bourses ! « .
Défaite nette 4-0 mais un Sergio qui rappelle que la vraie victoire, c’est celle qui consiste à honorer C7 et ses traditions : il rince la « kikipaiesoncoup » et les oreilles des 23 personnes encore présentes de ses élucubrations les plus fantasques sur les truites callipyges.
« Tu vois Freddy, même dans notre pratique du squash, l’essentiel est ailleurs … »